L'algorithme JPEG, fruit de la collaboration entre l'ISO et le CCITT, exécute de la compression d'images fixes à tons continus couleurs ou niveaux de gris, photographies, fichiers d'images issus d'un numériseur, ou même vidéo. Cette norme est aujourd'hui reconnue tant par les fabricants de circuit, que par les éditeurs, pour qui elle constitue une option standard.

JPEG fonctionne selon quatre modes :

Il travaille aussi sans perte et en temps réel, à 64 Kbps pour les applications RNIS et de vidéoconférence.

Le taux de compression obtenu dans chacun de ces modes dépend des caractéristiques de l'image traitée, de la qualité de ce que l'on désire « récupérer » et des vitesses de compression, puis de décompression, imposées. Cela étant dit, la norme référence 100 taux de compression à ce jour, qui correspondent à des qualités d'images et des types d'applications différents (pour une image source de 16 bits/pixel en moyenne) :

Loin d'être figé, JPEG s'adapte au contexte et permet d'obtenir le meilleur ratio qualité/taux de compression, compte tenu des deux autres facteurs contraignants que sont les vitesses de transmission et de décompression. Cependant, JPEG « tourne » autour des 50 à 60:1 pour une image moyenne et ne dépasse guère les 10:1 si l'on désire conserver à l'image tout son attrait. Bref, ce n'est pas une formule 1 de la compression !

Bien que JPEG ne soit pas un algorithme pour la compression vidéo animée, certains fabricants s'en servent, tels que des constructeurs de systèmes de visioconférence, qui effectuent la compression trame par trame, en mode dit M-JPEG.