« Le Web est un espace d'information qui doit être accessible de partout, d'un PC, d'un Macintosh, du téléphone, de la télévision, de l'ordinateur de voiture...
Pour notre part, au W3C, nous veillons à son indépendance par rapport à tous types de support. La barrière entre le monde du travail et l'environnement familial devrait ainsi tomber pour privilégier un continuum entre la sphère privée et planétaire. C'est ainsi exploiter la puissance des ordinateurs pour la mettre à la porté de tous dans la vie courante. À l'origine, l'idée, au CERN, parmi les physiciens, était de créer un lieu de partage de l'information avec un rôle actif de chacun. Il y a un décalage avec ce rêve initial, car les internautes sont encore des consommateurs passifs d'informations, même s'ils peuvent créer des liens hypertextes dans un espace universel. La TAM apparaît aujourd'hui comme un support de plus après le papier, la télévision ou la radio. Mais notre objectifs est de revenir à ce rêve en le faisant évoluer vers "un espace intercréatif" où l'on peut écrire comme l'on parle, où une signature digitale peut être sauvegardée dans un "Web de confiance", où l'homme s'adresse aux données et où une sémantique puissante sera l'alliée des moteurs de recherche. Nous ne travaillons pas à de nouvelles générations d'outils, mais nous voulons faire évoluer l'existant vers ce rêve d'origine où l'intuitions humaine doit jouer un rôle primordial. Armaya, le logiciel développé au sein du W3C par l'équipe de Vincent Quint, ici à l'Inria Rhône-Alpes, regroupe ces tendances. »  

Web 2.0.